Bonjour, c’est Myrna ! Bienvenue dans un nouvel épisode de L’Histoire au jour le jour.

Aujourd’hui, nous allons parler de luttes pour l’indépendance et pour les droits des personnes homosexuelles, ainsi que de la création de la Turquie.

Je vais vous raconter trois événements historiques qui se sont déroulés un 24 juillet. Comme d’habitude, vous allez les entendre deux fois de suite. Lors de cette première écoute, essayez juste de vous habituer à la prononciation et aux sonorités du français.

C’est parti. Voilà ce qui s’est passé ce jour dans l’Histoire.

Le 24 juillet 1783, le leader politique et militaire Simón Bolívar naît à Caracas, au Venezuela. Au début du XIXe siècle, il joue un rôle essentiel dans la lutte pour l’indépendance du Venezuela, mais aussi de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou, du Panama et de la Bolivie, qui étaient tous des colonies espagnoles. La Bolivie a même été nommée en son honneur.

Le même jour en 1923, le Traité de Lausanne est signé en Suisse : c’est le dernier traité de la Première Guerre mondiale. Il remplace le Traité de Sèvres, signé en 1920, et définit les frontières de la Turquie actuelle, après la chute de l’Empire Ottoman.

Le 24 juillet 1969, le Gay Liberation Front est fondé à New York. C’était un groupe radical, qui militait pour les droits des personnes homosexuelles, mais également pour d’autres causes de gauche. Il a été créé un mois après les émeutes de Stonewall, où la répression de la police contre les manifestants homosexuels avait été très violente. Ces événements avaient renforcé la fierté, l’engagement politique et l’organisation du mouvement gay. Au cours des quelques années suivantes, de nombreux autres groupes du Gay Liberation Front se forment aux États-Unis et dans d’autres pays. L’organisation met fin à ses activités avant le début des années 1980, mais elle a tracé la voie pour les luttes actuelles pour les droits des personnes LGBTQIA+.

Alors, c’était comment ? Avez-vous réussi à sentir le rythme du récit ? Et maintenant, écoutez une deuxième fois. Voyons ce que vous arrivez à comprendre cette fois-ci. Et ne vous inquiétez pas pour les mots compliqués, j’en expliquerai certains à la fin de l’épisode. Vous pouvez aussi retrouver leur définition dans le vocabulaire de l’épisode.

Le 24 juillet 1783, le leader politique et militaire Simón Bolívar naît à Caracas, au Venezuela. Au début du XIXe siècle, il joue un rôle essentiel dans la lutte pour l’indépendance du Venezuela, mais aussi de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou, du Panama et de la Bolivie, qui étaient tous des colonies espagnoles. La Bolivie a même été nommée en son honneur.

Le même jour en 1923, le Traité de Lausanne est signé en Suisse : c’est le dernier traité de la Première Guerre mondiale. Il remplace le Traité de Sèvres, signé en 1920, et définit les frontières de la Turquie actuelle, après la chute de l’Empire Ottoman.

Le 24 juillet 1969, le Gay Liberation Front est fondé à New York. C’était un groupe radical, qui militait pour les droits des personnes homosexuelles, mais également pour d’autres causes de gauche. Il a été créé un mois après les émeutes de Stonewall, où la répression de la police contre les manifestants homosexuels avait été très violente. Ces événements avaient renforcé la fierté, l’engagement politique et l’organisation du mouvement gay. Au cours des quelques années suivantes, de nombreux autres groupes du Gay Liberation Front se forment aux États-Unis et dans d’autres pays. L’organisation met fin à ses activités avant le début des années 1980, mais elle a tracé la voie pour les luttes actuelles pour les droits des personnes LGBTQIA+.

Quels mots ont retenu votre attention aujourd’hui ?
Tout d’abord, un « traité » est un accord officiel ou un contrat entre des pays.
« Militer » signifie lutter pour une idée, pour des droits, pour une vision politique.
« Répression » vient du verbe « réprimer », qui veut dire dans ce contexte bloquer, punir violemment un mouvement, une contestation populaire. Ici, la police a « réprimé » les manifestants homosexuels, et la « répression » a été très violente.
Enfin, « tracer la voie » signifie commencer quelque chose, montrer aux autres comment faire pour continuer dans cette direction. Ici, le Gay Libération Front a tracé la voie pour les autres mouvements de défense des droits des personnes LGBTQIA+.

Comme d’habitude, vous pouvez toujours revenir en arrière et réécouter, autant de fois que vous le voulez !
 
C’est tout pour aujourd’hui. Rendez-vous demain pour un nouvel épisode de L’Histoire au jour le jour !

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Vocabulaire :

un traité: un accord officiel ou un contrat entre des pays 
militer : lutter pour une idée, pour des droits, pour une vision politique
réprimer : bloquer, punir violemment un mouvement, une contestation. La répression est le fait de réprimer.
tracer la voie : commencer quelque chose, montrer aux autres comment faire pour continuer dans cette direction.