À l’époque, je suis un petit garçon, j’ai 6 ou 7 ans, je crois, et je vis à Douala avec ma mère. Douala, c’est la capitale économique du Cameroun et nous, on habite dans un quartier résidentiel de Bali, à l’ouest de la ville. On a une maison dans une cité où il y a plein d’enfants. Attention, je dis “cité” mais je ne parle pas des quartiers pauvres des banlieues françaises avec de grands immeubles gris. Non, ma cité, c’est comme un petit village avec des maisons, où tout le monde se connaît.