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S1E9 - Souvenir d’enfance en Tunisie
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00:10
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Noémie:
Bonjour et bienvenue dans notre série de podcasts
En route vers le français
! Un podcast tout en français avec des histoires vraies, racontées par des Francophones qui habitent dans le monde entier.
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00:28
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Moi, je m’appelle Noémie, je suis française et je suis passionnée par les langues et les voyages. Je suis là pour expliquer les mots et les expressions quand c’est un peu compliqué. En fait, je suis votre guide linguistique !
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00:46
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Mais si c’est vraiment compliqué pour vous, j’ai un petit conseil : vous pouvez lire la transcription et écouter l’histoire en même temps.
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00:56
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Où trouver la transcription ? C’est simple : allez sur
babbel.com/podcasts
ou cliquez sur le lien dans la description de l’épisode.
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01:08
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Allez, c’est parti, en route vers le français !
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01:17
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Aujourd’hui, nous allons en Tunisie, en 1951, pendant les vacances d’été et nous écoutons un souvenir d’enfance de Jean.
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01:27
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Vous ne le savez peut-être pas mais en 1951, la Tunisie est encore un protectorat français… Elle devient indépendante cinq ans plus tard.
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01:39
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C’est parti pour un petit voyage dans le temps !
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01:43
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Jean habite à Tunis avec sa famille, et un après-midi, il va rencontrer un livreur et prendre des risques ! Beaucoup de risques !
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01:56
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Un livreur, c’est une personne qui apporte un paquet à la maison ou des marchandises dans un magasin. Il y a des livreurs de pizzas, des livreurs de journaux etc. Dans notre histoire, c’est un livreur de marchandises pour un magasin.
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02:16
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Vous allez voir, Jean raconte son histoire au passé. Vous allez entendre des verbes conjugués au passé composé et à l’imparfait. C’est idéal pour assimiler la conjugaison !
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02:33
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Vous êtes prêts et prêtes à écouter le souvenir de Jean ? Alors, direction Tunis, la capitale de la Tunisie !
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02:43
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Jean:
Je m’appelle Jean et je vais vous raconter un petit souvenir de mon enfance ou plutôt un souvenir de mon insolence !
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02:53
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C’était l’été 1951 à Tunis, pendant les vacances scolaires, et j’avais neuf ans. Ma famille vivait dans la petite école franco-arabe où ma mère était institutrice.
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03:06
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Jean Plaisant
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03:07
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Jean Plaisant
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03:08
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Moi, je n’aimais pas du tout l’école, je n’étais pas un garçon très sage et je faisais beaucoup de bêtises. Mais là, c’était les vacances, j’étais libre, la vie était belle.
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03:25
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Mon père avait ses habitudes dans le quartier. L’après-midi, il allait chez le Djerbien en face de l’école pour parler avec lui et parfois il ramenait des dattes, des loukoums et une tablette de chocolat.
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03:36
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Pixabay
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03:40
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Alors je l’attendais avec impatience devant le magasin.
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03:46
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Un après-midi, j’attendais mon père et ma tablette de chocolat comme d’habitude quand un livreur est arrivé. Il était très grand, musclé et fier.
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04:01
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Il avait une énorme moustache à la Staline. J’étais impressionné par ses muscles mais sa moustache était ridicule.
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04:11
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Je ne pouvais pas m’empêcher de regarder et de sourire.
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04:17
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Le livreur m’a vu. Pour lui, mon sourire était une provocation. Alors il m’a dit: “qu’est-ce que tu regardes, toi ?” Et là, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu peur et j’ai répondu : “Moustachu du cul !”
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04:34
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Le géant m’a regardé avec des grands yeux, surpris. Et j’ai répété : “Moustachu du cul !” Il est devenu rouge et il a couru vers moi pour me punir.
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04:45
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J'ai couru aussi vite que possible et j’ai pensé : “s’il m’attrape, je suis mort !”
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04:52
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J’ai couru, très loin, très vite, mais il était toujours là, derrière moi. J’ai essayé de courir plus vite mais impossible : il était trop rapide.
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05:07
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Alors, j’ai poussé une porte au hasard, je suis entré dans une maison, j’ai monté les escaliers pour aller sur le toit terrasse. Je suis resté caché sur le toit.
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05:09
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05:21
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J’ai attendu longtemps… Mais le soleil tapait, j’avais extrêmement chaud alors je suis sorti pour retourner chez le Djerbien. Grave erreur !
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05:25
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05:36
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Le livreur m’attendait encore !
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05:40
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Le livreur s’est approché de moi. J’ai regardé autour et j’ai pensé : “cette fois, c’est foutu”. Il était vraiment immense !
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05:50
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Alors, j’ai eu un instinct de survie : j’ai escaladé la grille de l’école comme un petit singe et hop ! j’ai sauté de l’autre côté.
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06:02
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Le livreur était trop lourd et trop grand pour escalader la grille. J’étais protégé par l’école. Pour moi qui détestais l’école, c’était un peu ironique.
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06:16
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D’accord, j’étais sauvé mais je n’avais pas ma tablette de chocolat et j’étais bloqué… Mais bon, c’était de ma faute !
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06:28
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Alors j’ai fait une croix sur mon chocolat et je suis rentré à la maison. Soudain, j’ai entendu un vendeur crier: “Cacahuètes, glibettes ! Cacahuètes, glibettes !”
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06:40
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06:45
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Des glibettes ? Génial ! Et j’ai couru acheter des glibettes pour moi et mes frères. Finalement, les glibettes, c’était mieux que le chocolat !
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06:57
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Depuis l’indépendance de la Tunisie, je ne suis jamais retourné à Tunis. Car j’ai fait ma vie en France… Mais j’ai souvent raconté à mes enfants cette histoire du livreur moustachu !
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07:17
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Noémie:
Eh bien, quelle aventure ! Et vous, est-ce que vous avez bien compris le souvenir d’enfance de Jean ? Allez, je résume un peu !
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07:26
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Au début, Jean attend son père et sa tablette de chocolat devant un magasin. Soudain, il voit la très grosse moustache d’un livreur, une moustache ridicule. Et là, Jean invente une insulte : il dit “moustachu du cul !”
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07:45
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Alors, attention, le cul c’est un mot vulgaire mais très fréquent… C’est la partie du corps située sous le dos. En général, on dit “les fesses.”
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07:58
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Bon, le livreur n’apprécie pas l’insulte, bien sûr ! Et il veut punir Jean !
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08:05
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Mais Jean court et se cache sur le toit d’une maison. Puis il retourne au magasin… mais, gros problème ! Le livreur est encore là !
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08:13
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Alors, hop ! Il saute derrière la grille de l’école. Finalement, Jean n’est pas puni, il est sauvé ! Il n’a pas de tablette de chocolat mais il achète des glibettes pour lui et ses frères.
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08:29
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Des… quoi ? Des glibettes ! Les glibettes sont des graines de tournesol grillées qui sont très populaires en Tunisie.
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08:40
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Bon, revenons ensemble sur le vocabulaire. “Faire une bêtise”, c’est faire quelque chose de stupide. Eh oui, le nom bêtise vient de l’adjectif “bête”, qui signifie “stupide, idiot”.
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09:00
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Par exemple, insulter un adulte, c’est une bêtise. Mais pour un enfant, faire des bêtises, c’est normal !
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09:09
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Et, vous avez entendu ? Au début de son histoire, Jean dit que c’est un souvenir de son insolence.
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09:18
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“Être insolent”, c’est le contraire d’être respectueux. L’insolence, c’est une attitude sans respect. Par exemple, Jean est insolent avec le livreur parce qu’il n’est pas respectueux.
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09:33
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Enfin, Jean utilise aussi l’expression “faire une croix sur”. Cela signifie “ne plus espérer quelque chose”, ou “renoncer”. Par exemple, Jean fait une croix sur sa tablette de chocolat, il n’espère plus avoir sa tablette de chocolat.
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09:55
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Voilà, cet épisode à Tunis est terminé ! Si vous voulez revoir le passé composé et l’imparfait, regardez nos cours de français sur l’application Babbel ! Il y a des explications, des exemples et des exercices !
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10:09
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Aussi n’oubliez pas la transcription pour lire ou relire le souvenir de Jean, si vous voulez mieux comprendre l’histoire.
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10:18
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Et si vous avez aimé cet épisode, écoutez les autres épisodes d’
En route vers le français !
Il y a beaucoup d’histoires différentes — des souvenirs d’enfance, d’adolescence, des histoires drôles ou étonnantes et aussi des histoires d’amour !
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10:35
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Enfin, si vous voulez nous aider à améliorer nos podcasts en français, regardez dans la description de l’épisode : il y a un questionnaire à remplir. Vous pouvez donner votre opinion et vos idées sur
En route vers le français !
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10:50
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Merci d’avoir écouté notre podcast
En route vers le français !
et à la prochaine fois !
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End
Jean nous attend à Tunis pour une histoire de vacances, de moustache et de chocolat ! Il a neuf ans, il déteste l'école, mais il adore le chocolat et les glibettes… Les quoi ?! Vous allez voir, direction la Tunisie !